L e tribunal de commerce a débouté vendredi Transdev qui lui demandait de nommer un médiateur pour convoquer Assemblée Générale extraordinaire de la SNCM.
Le principal actionnaire de la compagnie de navigation espérait par cette manœuvre pouvoir démettre le président du Conseil de surveillance et reprendre le pouvoir au sein de la SNCM.
Mais le tribunal ne lui a pas donné gain de cause, considérant que «la société SNCM fonctionne dans le respect des règles statutaires», déboutant du coup Transdev «de toutes ses demandes». Le requérant, argue-t-il, «n’établit pas la réalité d’un blocage des organes de gestion (…) pas plus qu’il ne justifie d’un trouble ou d’un préjudice» à «faire cesser sans délai».
Le tribunal a donc renvoyé les parties à l’Assemblée Générale ordinaire qui doit se tenir le 30 juin. Mais il prévient que si l’assemblée devait ne pas se tenir dans les délais annoncés, cela serait «à terme constitutif d’un dysfonctionnement majeur de la gouvernance normale».
Mais auparavant, toutes les parties de ce dossier devront se retrouver le 28 avril prochain lors du conseil de surveillance qui doit statuer sur le financement des nouveaux bateaux de la compagnie.